Besoin d’une Aide Psychologique ?
La détresse ne fait pas de pause. De plus, si pour toi le bonheur de vivre était difficile avant la crise sanitaire provoquée par le COVID 19, il se peut que tu sois interpellé plus amplement. L’isolement et la distanciation sociale sont des remèdes efficaces contre le Coronavirus et qui se doivent d’être respectés mais qui font tout de même du mal à l’âme humaine.
DEMANDE DE L’AIDE
BRISE TON SILENCE
Si tu crois que le support d’un psychologue te serais utile tu peux me rejoindre par téléphone / texto ou courriel pour que l’on se fixe une rencontre par un moyen technologique, soit l’application ZOOM.
Ce n’est pas tout le monde qui peut financièrement accéder à une psychothérapie en ligne au privé. Pour ce qui est des services sociaux on peut facilement imaginer qu’ils soient débordés en ces temps difficiles. Ne te décourage pas il te reste des alternatives. La solution de biens des maux se retrouve dans les relations humaines réparatrices elles-même.
Je fais le souhait que comme société mature, le souci d’autrui demeure présent dans nos actions en cette période de crise sanitaire. Si tu n’as pas le moyen financier de rencontrer un psychologue en clinique prive, je te donne quelques solutions pour t’aider à préserver ta sant mentale tout comme ta santé physique.
- La première chose est de respecter les consignes de notre directeur de santé publique Horacio Arruda et de son équipe. Respecte la distanciation sociale et lave toi les mains ! Tu ne voudrais certainement pas être la personne responsable de l’introduction du virus dans ta famille et tes proches et ainsi contribuer au décès d’humains.
- Observe et écoute autours de toi pour identifier des contributions personnelles que tu pourrais apporter à la lutte, à cette guerre contre le COVID-19. Le fait de participer à cette lutte changera ta position psychologiquement. D’un sentiment d’impuissance face au virus tu te retrouveras en position d’acteur, de combattant. Tu y retrouveras un sentiment de fierté, de contrôle sur ta vie, de pouvoir de décision. Tes actions pourront être centrées sur ton environnement immédiat ou la collectivité sous forme de bénévolat ou autres.
- Qui-connais tu qui aurais besoin d’aide ? Pour qui peux tu effectuer des « commissions » ? Connais-tu une personne âgée qui aurait besoin d’un bénévole pour effectuer son épicerie ?
- Utilise les réseaux sociaux et les technologies de communication pour briser ton isolement social. L’être humain est fait pour vivre en relation avec autrui. Garde un lien avec ton entourage en discutant par téléphone avec au moins une personne par jour.
- Soigne tes pensées ! Une pensée est une construction que l’on voudrait logique. Hors, ce n’est pas toujours le cas. En réalité, elles sont le résultat de la reconstruction dans ton esprit de la combinaison de multiples circuits neuronaux pour former un tout. Ces circuits neuronaux comprennent du contenu sur tes souvenirs personnels et collectifs, tes croyances fondamentales, tes craintes, aspirations et espoirs. Le fait de penser au pire ne diminuera jamais les probabilités qu’il survienne. Il n’y a que l’action appuyée scientifiquement qui diminue la probabilité d’être victime de quelconque sinistre.
- Bien que cette crise sanitaire aura fort probablement la propriété de multiplier tes problèmes pré-existants, ne prend pas de décision définitive, hâtive, en lien à ta vie privée, familiale, conjugale ou financière en cette période de crise. À moins que les circonstances l’impose par son urgence d’agir avant que des conséquences plus dommageables ne surviennent. Et en aucun cas ne demeure dans une dynamique de violence physique psychologique financière ou sexuelle. Demande de l’aide maintenant. Tu as le droit à une vie sans violence.
Comme l’a mentionné à juste titre la Dre Christine Groux, psychologue et présidente de l’Ordre des Psychologues su Québec à ses membres lors d’un de ses communiqués hebdomadaires au cours de la Crise sanitaire :
À la menace de la contamination s’ajoute au fil des jours le stress du confinement et de la promiscuité familiale à temps complet, le manque d’activités stimulantes, la restriction majeure des déplacements et pour plusieurs, l’inquiétude financière. De plus, lorsque nous sommes impliqués directement dans les besoins essentiels, tels que les services de santé mentale et physique, nous n’échappons pas à ces mêmes stress, d’où l’importance de prendre soin de nous-mêmes. Notre résilience est souvent mise à partie.
Tous et chacun subissons la pression reliée à la crise sanitaire. Aidant naturel, professionnel de la santé physique ou mentale, employés des services essentiels, notre santé mentale est à risque par la surcharge de travail demandé.
Elle prodigue à tous ses conseils justes et pertinents pour passer à travers le confinement tout en préservant intacte sa santé mentale.
En ces temps où tous et chacun sommes interpellés à participer de près ou de loin à une lutte collective contre le COVID-19, je tiens a souligner aux gens qui sont plus isolés ou en détresse psychologique que des ressources technologiques et des profesionnels sont à votre disposition pour vous entendre et vous supporter pour passer à travers cette crise sanitaire inédite, mais temporaire. Tout comme la plupart des Québécois qui le peuvent, je suis passé en télépratique avec mon ordinateur et une caméra. Je peux donc te rencontrer de façon sécuritaire pour nous deux.
‘La crise sanitaire à laquelle nous sommes tous confrontés ne menace pas que notre santé physique. Elle mettra de plus en plus à l’épreuve la santé psychologique de la population, à mesure que se déploieront et que se renouvelleront les mesures de confinement et de distanciation sociale. Nous tous, professionnels de la santé mentale, savons combien les relations humaines sont le fondement de la santé physique, psychique, et neurologique.Gilles Delisle, psychologue et fondateur du CIG
Le fait de vivre une crise sanitaire n’efface pas les problèmes que nous avions auparavent. Il arrive malheureusement que de telle situation accentue les problèmes pré-existants à la crise. Quoi que certaines personnes y trouvent l’opportunité de revisiter leur vie et leurs priorités.
En ce temps de crise sanitaire, notre réseau social se limite à notre milieu familial ou ce qui en tient de symbolique. Cela nous expose à la qualité de notre relation avec les membres de ce groupe restreint. C’est plus difficile de nier les difficultés interpersonnelles lorsque nous sommes constamment avec une personne. L’obligation de contact, même à deux mètres de distance, distanciations sociale oblige, nous ramène face à nous même. Ce face à face est souvent cruel
Tu peux me rejoindre par téléphone / texto ou par courriel.
Dr. Jean-François Boivin, Psychologue Clinicien, Chicoutimi, Ville Saguenay.
Note : Mes capacités de rencontres hebdomadaires sont limitées malheureusement. De plus, certaines personnes vont préférer débuter un psychothérapie avec un psychologue pratiquant dans leur région pour pouvoir éventuellement continuer en face à face. Dans le cas ou mon horaire serait pleine, je garde une liste d’attente lorsque la situation n’est pas urgente. Sinon, je tenterai de te référer à un / une psychologue de mon réseau de professionnels. Quoi qu’il en soit ne reste pas seul à souffrir dans le silence.