Dr. JEAN-FRANÇOIS BOIVIN D.P'S. Docteur en Psychologie et Psychologue Qui Pratique La Psychothérapie En Clinique Privée À Saguenay
Dr. JEAN-FRANÇOIS BOIVIN D.P'S. Docteur en Psychologie et Psychologue Qui Pratique La Psychothérapie En Clinique Privée À Saguenay

Comment S’épanouir au Travail

Comment S’épanouir au Travail – 10 Stratégies Gagnantes

 

Je vous présente 10 stratégies gagnantes pour apprendre Comment S’épanouir au Travail. Ces stratégies proviennent de résultats de recheches, de reportages, conférences et de consatations réalisées dans le cadre de ma pratique privée comme psychologue.

1 – Bien Choisir son Milieux de Travail

2 – Conciliation Travail – Famille – Loisir

3 – Se Responsabiliser pour Diminuer son Niveau de Stress au Travail

4 – Comment Vaincre l’Intimidation et le Harcellement au Travail

5 – Prende Soin de sa Santé Physique et Mentale avec les Vacances

6 – Être Subordonné à un Patron avec une Bonne Intelligence Émotionnelle

7 -Évitez de vous engoufrez dans les Discours Négatifs de Corridor

8 – La Performance et Vous

9 – Vos Finances et votre Travail

10 – Comment Mettre Fin à un Travail Aliénant

 


1 – Différents Milieux de Travail

Chacun des milieux de travail ci-dessous comporte son lot de plaisirs et de frustrations.

  • Travail en milieu industriel (usine)
  • Travail pour une multi nationale
  • Travail en région éloignée
  • Travail dans une PME (petite et moyenne entreprise)
  • Travailleur Autonome
  • Entrepreneur

La bon pairage ou la convergence entre ses traits de personnalité et les caractéristiques de son milieu de travail est primordiale. Ce ne sont pas tous les individus qui s’épanouieront dans un milieu industriel ou comme travailleur autonome. Malheureusement, ce choix de mileu de travail s’effectue après les études secondaires alors que les jeunes hommes et femmes n’ont pas encore complétés leur développement psychologique.

Ce n’est qu’a 25 ans que le cerveau est complètement développé. Pas étonnant que plusieurs personnes effectueront une réorientation professionnelle au mitan de la vie ou qu’ils trouveront les derniers 20 ans de travail très long.

Faute de ne pouvoir se connaître en profondeur, à 18 ans, une stratégie gagnante consiste à faire un choix de carrière qui respecte nos propres intérêts du moment et non ceux de nos parents et ami(e)s.

Les savoirs, savoir faire et surtout savoir être que vous aurez acquis seront transfèrables dans bien des domaines que vous et moi ne pouvont même pas imaginer à ce jour. Certains de ces milieux de travail sont en création. Au besoin ces savosir vous aideront à vous réorienter professionnellement.


2 – Conciliation Travail – Famille – Loisir

Pour beaucoup de jeunes travailleurs(e)s le nombre d’heures de travail ne compte pas vraiment. L’appa des bons revenus les amène souvent à multiplier les semaines avec du temps supplémentaire. Il arrive un jour ou la conciliation Travail – Famille – Loisir pose problème.

Cette problématique se présente souvent sous la forme d’une rupture conjugale, d’un épuisement professionnel ou d’un problème de santém physique ou mentale.

Le travail en soit peut être bon pour la santé mentale parce qu’il valorise les gens et améliore leurs conditions de vie. Il peut également être source de stress et de dépression lorsqu’il est effectué dans de mauvaises conditions et de façon non équilbrée.

Le 10 octobre 2017,  l’O.M.S. organisait une journée mondiale de la santé au travail, signe de l’importance de pr Pour préserver ou regagner notre santé mentale des alternatives doivent être envisagées. Certes ces alternatives doivent parvenir des acteurs sociaux économiques. Mais elles doivent parvenir également des indiviodus eux-mêmes. Responsabiliser l’individu ne signifie pas le culpabiliser, bien au contraire. Le responsabiliser signifie plutôt lui permettre se se rendre compte du pouvoir qu’il a entre ses mains de changer son avenir et de cesser de réagir en fonction de paradigmmes. hérités de son passé.


3 – Se Responsabiliser pour Diminuer son niveau de Stress au Travail

Une responsabilisation individuelle, adéquate, procure une liberté et soustrait le travailleur du sentiment de subir. Julie Carignan, psychologue organisationnelle, explique très bien le pouvoir que l’on a pour diminuer le stress.

Ainsi, selon madame Carignan, la firme  Monster a démontré que le niveau indésirable de stress au travail provient principalement de surcharges de travail, suivi par les discussions de corridor L’employé qui à de multiples tâches à accomplir et qui relève de supérieurs différents serait particulièrement vulnérable à ce niveau indésirable de stress.

Il revient alors au travailleur de mettre des limites, une tâche pas facile à réaliser il va s’en dire. Si un élément est commun aux travailleurs en épuisement professionnel, c’est bien la difficulté à dire « Non c’est assez ».

Certes ce n’est pas facile que de dire non. De ce fait, la capacité de s’affirmer est l’un des traits de personnalité que l’on active en thérapie lors d’épuisement professionnel. De plus, avant de refuser une surcharge de travail, il y a des alternatives à considérer en adoptant un mode de pensée axé sur la solution.

Une discussion avec votre ou vos patrons pour équilibrer les dates de remise des travaux ou un ajoux d’effectif pourrait améliorer la situation. Si ce n’est pas possible il y a toujours la possibilité de faire appel à des confrères de travail ou au département de ressources humaines de l’organisation. S’imaginer à la position de son patron aidera également à trouver une solution alternative.

Ls solution du dernier recours consiste à envisager un autre milieu de travail. Certains milieux de travail ont une culture organisationnelle axée sur la pression, la performance où l’humain passe en dernier.

De plus lorsque les valeurs exprimés, et non pas seulement écrites de l’organisation, ne concordent pas avec ses propres valeurs, on se retrouve en dissonnance cognitive ce qui ajoute un malaise sinon du stress.

L’adéquation entre soi et son travail, garder de saines habitudes de vie et vivre au moment présent demeurent  des facteurs gagnants de protection au stress.


4 – Comment Vaincre l’intimidation et le Harcèlement au Travail

L’intimidation et le harcèlement au travail n’ont pas leur place dans une société moderne. Ce ne sont pas des méthodes de gestion et de leadership acceptées dans nos entreprises canadiennes.

Toutefois, il convient de différencier ce qui est intimidation et harcèlement au travail de ce qui est des directives provenant de superviseurs, des sanctions reliées à des comportements non acceptés dans son organisation du travail.

Une relation interpersonnelle avec présencce d’intimidation présente un rapport de forces ou l’une des personnes pose des gestes délibérés dans le but de faire du mal à l’autre. Alors qu’un patron pourra avoir à vous réprimander mais ce sera fait avec bienveillance et respect. En aucun cas vous ne vous sentirez menacé.

Lorsqu’il y a présence d’intimidations dans la relation, la victime se sent prisonnière de cette relation malsaine et n’ose pas en parler ouvertement par crainte de représailles ou de ne pas être prise au sérieux.

On compte quatre grands volets à l’intimidation :

  • l’intimidation physique (bousculer, frapper)
  • l’intimidation verbale (insulter, ridiculiser)
  • l’intimidation sociale (humilier, exclure)
  • l’intimidation matérielle (vandaliser).

Comment déterminer s’il y a présence d’intimidation ou non ? Il n’est pas facile de déterminer si un geste produit appartient ou non à de l’intimidation.

  • il faut rencontrer les parties impliquées
  • idéalement nous devrions pouvoir observer les comportements de chacun
  • le caractère répétitif d’un geste est également une notion importante à considérer pour qu’il soit défini comme étant de l’intimidation
 Les effets de l’intimidation

En plus de créer un climat de travail de terreur, les effets de l’intimidation sont immédiats chez la victime.

  • sentiment de gêne
  • sentiment de colère
  • sentiment de crainte pour sa sécurité

À plus long terme, les effets peuvent entraîner

  • une faible estime de soi
  • l’apparition d’anxiété et de symptômes dépressifs
  • et autres maladies mentales.

Si vous vivez de l’intimidation au travail, il est essentiel que vous parliez ouvertement du problème à des gens de confiance, qui seront réceptifs et en mode solution.

Ces gens peuvent être les responsables aux ressources humaines de votre employeur ou un professionnel externe qui saura vous écouter. Briser le silence est la première étape à franchir.

Si vous vivez du harcellement au travail, je vous encourage à consulter mon article sur le sujet.


5 – Se Reposer durant les Vacances – Mythe ou Réalité

 La conciliation travail famille et loisir demande une certaine discipline et rigueur. S’il y a un moment de l’année ou cette discipline et cette rigueur devraient être relâchées c’est lorsque l’on prend des vacances.
 
Malheureusement bien des gens n’ont pas laissé leur obsession de la performance au bureau. Ainsi ils courent la majeure partie de leurs vacances sous prétexte de vouloir « réussir » leurs vacances. Ils reviennent à leur travail autant épuisé sinon plus.
 
Ce sont les individus obsessifs et anxieux qui trouveraient le retour au boulot, après les vacances, le plus difficile.
 
Ceux  qui courent lors de leurs vacances expriment parfois inconsciemment le sentiment de ne pouvoir faire ce qu’ils désirent les 50 autres semaines de leur vie. Ils désirent alors vivre pleinement 2 semaines pour les 50 autres semaines durant lesquelles ils subissent les aléas de la vie.
 
Pour mettre en context la notion de semaines de vacances payées pour relaxer d’un travail peu valorisant, on doit remonter au début de l’air industriel où les travailleurs sont sorties des milieux agricoles pour rejoindre les usines.
 
Plus tard, sont arrivé les syndicats qui ont obtenu des conditions de vacances qui compenseraient pour le déplaisir ressenti au  travail. Le travail devenait ainsi un mal nécessaire que l’on compensait avec les vacances et un revenu pour acheter des récompenses.
 
Ces vacances auraient un effet bienfaiteur de seulement une à quatre semaines, dépendamment de notre personnalité. Les individus anxieux et perfectionnistes resentiraient moins longtemps les bienfaits des vacances selon le Dre. Julie Ménard, psychologue, directrice du Laboratoire Lerépit et professeure de psychologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
 
Elle résume bien également l’importance du repos lors d’une entrevue accordée à Radio Canada.

« La récupération, ce n’est pas une affaire annuelle, c’est une affaire quotidienne. Il faut prendre un moment d’arrêt chaque jour. Il faut ne rien faire ou faire quelque chose de complètement différent. Par exemple, si on travaille mentalement, on peut faire appel aux ressources physiques, comme des activités sportives et sociales. »

J’assume mon côté idéaliste mais je considère que le sentiment de bonheur ressenti lors des vacances devrait l’être à l’année lors de son travail. Attitude ou travail à modifier ? À vous de voir !

Je considère gagnant que de miser sur un travail qui nous permet de se réaliser dans un environnement qui correspond à sa personnalité. Le bonheur est ainsi à porter de main 52 semaines par année au lieu de 2 par année.


6 – Être Subordonné à un Patron Compétent

En plus de prendre des informations sur la tâche que vous aurez à réaliser, vous devriez rechercher des informations sur le style de gestion de votre futur patron ainsi que sur la culture organisationnelle de l’organisation, avant d’accepter un nouvel emploi.
Selon Nicholas Chevrier, psychologue, un bon patron possède les 4 compétences suivantes :
  1. Respectueux et responsable
  2. Démontre une saine gestion de ses propres émotions
  3. Gère efficacament son équipe de travail
  4. Possède de bonnes capacités de gestion des situations conflictuelles

Si votre patron ne possède  pas ces qualités, il est possible que vos relations profesionnelles avec ce dernier soient difficiles.


7 – Évitez de vous Engouffrer dans les Discours de Corridors Négatifs

Peu de personnes aiment  vraiment être impliquées dans une discussion négative sans raison d’être, ou devoir gérer un collègue qui se plaint sans arrêt. Comment  arrive t’ont à s’en sortir ?
Selon Ghislaine Labelle, psychologue organisationnelle, la pire des stratégies sera de participer passivement à ces discussions ou d’écouter attentivement cette personne se plaindre constamment ou de dire des médisances ou calominies sur autrui. Cela aura pour effet de renforcir son comportement.
Cela demandera un certain courage de votre part mais vous devrez adresser son comportement éventuellement et il vaut mieux tôt que tard. Autrement vous vous retrouverez dans une spirale démoralisatrice.
La clef du succès de votre démarche réside dans le respect d’autrui dans vos propos. En fait, c’est une forme de modeling que vous offrez à la personne négative en la respectant malgré votre désaccord avec son comportement. C’est en quelqeu sorte le comportement que vous aimeriez qu’elle adopte éventuellement.
Gardez en tête que c’est le comportement et l’impact négatif que cela a sur vous que vous réprimez  et non pas la personne. L’objectif premier est d’amener votre collègue de travail à développer une attitude et un discours positif en votre présence et non pas de changer sa personnalité.
Vous pouvez utiliser des phrases simples et claires telles que :
  • Pourquoi  ne vas-tu pas le lui mentionner » lorsqu’elle parle négativement d’une personne en son absence
  • Lui mentionner que cela affecte négativement votre moral de la journée lorsqu’elle teint un discours négatif sans raison d’être
  • Interpeller ses capacités de résolution de problèmes lorsqu’elle présente un problématique
  • Utiliser l’humour en mentionnant « Il ne t’arrive rien de bon ou quoi ? « 
Dans tous les cas ne demeurez pas dans une atmosphère négative sans réagir car tôt ou tard vous en ferez les frais en épuisement psychologique.

 


8 – Performance

La performance et le milieu sont étroitement reliés dans nos milieux de travail depuis toujours. Sans départager équivaudrait à ne pas considérer la production de céréales dans le temps de l’économie de subsistance de nos ancêtres.

Mais comment arriver à maintenir une capacité de production, de performer sans se ruiner la santé physique et mentale ?

Peu-être est-il temps de respecter nos propres limtes, de reconnaître que l’on ne pourra augementer éternellement notre propre production.

Cela nous demande parfois de se questionner sur la pertinance de continuer notre métier ou du moins de le continuer dans le milieu actuel.


9 – Finances et travail

Nul doute que l’une des récompenses les plus fréquentes de travailler est monétaire. Notre salaire / honoraire nous permet de combler divers besoins et obligations auxquels nous nous astreignons.

Mais entre travailler pour vivre et vivre pour travailler pour faire encore plus d’argent il y a souvent un malaise psychologique qui s’installe. 

Comment alors déterminer ce qui est trop ou pas suffisant ?

Il est alors bon de revenir à ce qui est le plus important à nos yeux.


10 – Comment Mettre Fin à un Travail Aliénant

Pas de solution miracle. Si le milieu de travail n’adopte pas une approche plus valorisante à nos yeux nous allons devoir nous même envisager un autre travail pour atteindre un équlibre dans notre vie, un sentiment de satisfaction relié à notre travail.

 

Dr. Jean-François Boivin, Psychologue Clinicien, Chicoutimi, Ville Saguenay.

 

 

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